Le minimalisme s’est fait connaître principalement aux Etats-Unis et ce n’est pas anodin. C’est dans ce pays que la folie de la consommation a pris une ampleur qu’on ne retrouve pas ailleurs. Et pour certains, ce rêve américain, cette vision de la vie ne correspondait pas à ce qu’ils aspiraient réellement. Faut-il connaître le ‘trop‘ pour se rendre compte qu’il nous en faut ‘moins‘ ?

 

On devient minimaliste parce que…

Tout commence par une prise de conscience. On se dit qu’il y a quelque chose qui cloche dans notre vie. Quelque chose qui est en trop et qui n’est pas ce que l’on souhaite vraiment pour soi-même. Cela peut -être :

  • le travail : il peut parfois nous prendre un temps monstre et ne pas nous apporter un vrai épanouissement.
  • la consommation : on dépense une somme énorme à s’acheter des objets dont on a pas réellement besoin.
  • les objets : ils nous entourent en quantité, on ne sait même plus pourquoi ils sont là et nous demandent du temps et parfois de l’argent en entretien.

Pour ma part, c’est mon travail qui me prenait trop temps et qui m’a donné à réfléchir. J’avais du mal à imaginer toute ma vie avec si peu de temps à consacrer à moi-même.

Cela part donc d’une volonté de réduire cette chose qui prend trop de place dans notre vie pour accorder plus de place à quelque chose de plus important, de plus essentiel. Généralement, les personnes s’intéressent au minimalisme parce qu’ils ont une remise en question de leur consommation (« Pourquoi je dépense autant d’argent dans ces choses que je n’utilise plus au bout de quelques semaines ? »).

Et certains recherchent à remplacer des valeurs « matérialistes » par des valeurs plus « humaines » : privilégier les expériences aux objets, passer des moments en famille ou en couple, contribuer à sa communauté…

Mais est-ce que cette prise de conscience et cet élan vers la volonté de ‘posséder moins‘ pour ‘être plus‘ peut exister dans des pays qui ne vivent pas la surconsommation comme les pays occidentaux ?

 

L’abus de biens et de consommation est un fardeau qui rétrécit l’existence. L’absence d’encombrement procure de l’espace pour penser, et sans doute même pour comprendre. (John Pawson)

 

Chacun sa route, chacun son chemin

Je peux définir simplement le minimalisme comme : une voie qui nous permet de nous éloigner du superflu et de nous consacrer à l’essentiel.

Je dis cela, parce que, toi comme moi, vivons dans des sociétés dans lesquelles on a parfois l’impression de marcher sur la tête. Il est facile de se perdre et de ne plus savoir ce qui a de l’importance pour soi et ce qui n’en a pas. Le superflu est présent partout et tout le temps. Un vrai travail doit être fait pour trouver cet essentiel.

Et c’est ça pour moi le coeur du minimalisme.

L’aspect du désencombrement est une 1ère étape et ne résume pas à elle seule toute la démarche minimaliste. Avoir un chez-soi désencombré et une vie encombrée ne mène à rien.

La 2ème étape, elle, consiste à se connaître soi-même, à trouver ce qui est important pour soi et à remplir sa vie de cette chose. Et pour moi, c’est l’étape la plus importante et la plus difficile.

Au final, la quête de la recherche de soi, à ce qui donne sens à sa vie, à ce qui est réellement important, n’est-ce pas une quête qui touche chacun de nous ?

 

Une philosophie de vie

Vu comme ça, ce n’est plus la même chose. Le minimalisme n’est pas la manie de se débarrasser de ses objets pour avoir un intérieur moins encombré mais davantage un moyen de se retrouver et d’être en paix avec soi-même.

Il faut voir le minimalisme comme une réelle philosophie de vie et en cela, tout le monde peut l’adopter.

Si tu as la sensation que la vie ne se résume pas à accumuler des objets ou des biens matériels, le minimalisme est sûrement une voie qui te parle et qui est faites pour toi.

 

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Les habitudes MINIMALISTES pour ATTEINDRE SES OBJECTIFS