Cet article a été écrit par Julian. Il est invité pour nous parler du minimalisme qu’il pratique à travers ses voyages. Julian traite du minimalisme sur son blog et partage régulièrement des réflexions intéressantes sur pas mal de sujets. Merci Julian pour cet article !

 

Il y a 3 ans maintenant, je quittais ma vie pour partir voyager à travers le monde. Je n’étais pas encore dans une démarche minimaliste, loin de là. Si je connaissais le concept, je ne m’y intéressais sans plus. J’avais simplement décidé de tout quitter pour éviter le burn out, comme beaucoup. C’est alors en passant d’un appartement de 40m2 à un backpack de 15L que je suis devenu minimaliste. Voici les chroniques de mes voyages, ou comment le minimalisme est entré dans ma vie sans même que je m’en rende compte.

 

Mon premier voyage en Europe

Si de plus en plus de personnes choisissent de prendre plusieurs mois ou années afin de faire le tour du monde, ce n’est pas le choix que j’avais fait. Je ne souhaitais pas partir en tour du monde, revenir en France quelques mois plus tard, puis adopter de nouveau un quotidien similaire à celui que j’avais quitté. Non, j’avais choisi de faire du voyage une part intégrante de ma vie. Du coup, j’ai préféré me dire que je voyagerai tous les 3 à 6 mois dans une nouvelle ville, afin de me laisser le temps de m’imprégner réellement des lieux où je passe. Et si le voyage devient ma vie, alors j’aurai le temps pour voir le monde. Je ne suis pas pressé.

Dans cette optique, je n’ai donc pas adopté le style backpack, mais plutôt un style de vie similaire à l’expatrié, sauf qu’au lieu de m’installer dans un seul pays, chaque destination devient ma maison sur une période moyen terme.

 

 

Au fil des villes, de moins en moins d’affaires

Si je dois décrire en un mot l’impact de réduire ma vie à une valise et un backpack de 15L, je dirai: soulagement. Alors que j’emmenais avec moi 30 à 40kg d’affaires à chaque trajet, je ne me suis jamais senti aussi léger.

Je ne m’en rendais pas compte au départ, c’est un ressenti qui était là. J’étais libre. C’était dû à la nouvelle vie que j’avais choisie. Et puis, je me suis rendu compte que ce style de vie, c’était une façon d’être minimaliste.

Il y a mille façon de se débarrasser du superflu, la mienne fut celle-ci.

Avec le recul et en vivant l’impact de m’être délesté de ma vie matérielle, je me suis alors décidé à entrer davantage dans le vif du sujet.

 

 

 

Le minimalisme à l’état pur : une vie dans un backpack de 15L

Je me débarrassais peu à peu de tout ce qui ne me paraissait pas indispensable, cela a pris du temps, mais après 2 ans de voyage: j’avais résumer ma vie à un backpack de 15L.

Ce n’est pas évident quand on reste 6 mois dans une ville, car on a le temps d’accumuler des choses; mais c’est aussi une force.

Car ainsi, tous les 4 à 6 mois, partir d’une destination m’oblige à faire le tri. Rien ne me force physiquement à faire ce tri, je pourrais tout embarquer avec moi, mais je veux plutôt dire ici que cela me « réveille » par rapport à l’accumulation de choses inutiles que j’ai pu faire sur les 6 derniers mois.

C’est ainsi que je vis en tant que minimaliste, et que j’ai retrouvé ma liberté. Aujourd’hui, je ressens une fatigue du voyage: il est difficile de s’installer, construire, s’attacher puis déconstruire en partant alors que l’on commence à se sentir bien dans un endroit.

C’est donc mon prochain challenge: trouver un endroit dans lequel m’installer, et continuer de voyager, mais quand j’en ressens l’envie, et non pas parce que c’est le schéma que j’ai adopté.

Le monde est ouvert, le champ des possibles est infini, se débarrasser du superflu m’a permis de m’en rendre compte.

 

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