Cette histoire, je l’ai lu dans le livre que j’ai lu récemment : « Le bonheur de la méditation » de Yongey Mingyur Rinpoche. J’ai envie de la partager avec toi parce que je la trouve belle et parce qu’elle porte un enseignement important selon moi. Il s’agit d’un vieux conte tibétain.

 

Le conte

C’est l’histoire d’un nomade qui avait pour habitude de voyager à travers les montagnes. Ce nomade se déplaçait à pieds et sans rien pour se les protéger. Au fil du temps, il commençait à être fatigué de se blesser les pieds sur les sentiers épineux et rugueux qu’il rencontrait.

Il décida alors de récupérer les peaux des animaux morts qu’il croisait tout au long de son périple afin de les disposer sur son chemin. Il plaçait ces peaux sur les rochers et les épines pour se protéger. Le nomade fit cela pendant un bon moment. Cela fonctionnait, mais il vit que malgré tous ses efforts, il ne put recouvrir que quelques centaines de mètres carré de sentier.

Jusqu’au moment où il se rendit compte qu’en utilisant quelques morceaux de peau, il aurait pu se protéger les pieds et ainsi marcher plusieurs kilomètres sans peine. Simplement en se couvrant les pieds de cuir, il recouvrait la Terre entière.

Le travail sur soi

On a tendance trop souvent à vouloir changer ce qu’il y a autour de nous quand quelque chose ne va pas.

Un conflit avec une personne, on voudra alors imposer son point de vue et sa manière de penser (il suffit de regarder un débat à la télé) ; notre salaire ne nous permet pas d’acheter la voiture que l’on veut, on cherchera à augmenter notre salaire pour pouvoir se l’acheter ; on travaille trop, ce sera alors la faute de notre patron qui ne nous laisse aucun répit.

Ce conte tibétain m’a parlé parce qu’il m’a fait comprendre que nous pouvons faire un travail sur nous-mêmes pour affronter de nombreuses situations de la vie.

En y regardant bien, il est souvent plus facile de changer des choses en soi-même plutôt que d’essayer de changer des choses autour de nous, des choses qui parfois ne dépendent pas de nous (le comportement d’un personne par exemple). Je trouve qu’il est important, avant de se plaindre de quoi que ce soit, de se demander sincèrement : « Qu’est-ce que je peux changer en moi pour que je sois heureux ? »

Tout est en fait une question d’attitude : quand notre attitude est centrée sur des attentes, on a davantage de chances de souffrir. L’attente que telle personne agisse de telle manière, attente d’avoir telle maison, attente d’être marié à tel âge… Si on arrivait à se tourner vers nous-mêmes et non sur ce qui est extérieur, on pourrait changer cette attitude en de la gratitude. Faire comme notre nomade tibétain et voir qu’il est plus facile de changer son attitude plutôt que de changer le monde. Changer ses attentes en gratitude est la clé.

Si nous souhaitons que telle personne soit plus aimable avec nous par exemple, au lieu d’essayer de la changer, est-ce qu’il ne serait pas plus facile d’être plus conscient des qualités de cette personne afin de voir ce qu’elle nous apporte malgré tout. Et peut-être que si nous faisons l’effort d’adopter ce genre d’attitude, cette personne changera elle-même son attitude.

Il est important de voir que tout changement commence d’abord en nous alors recentrons nous sur nous-mêmes afin d’être plus heureux. Je suis convaincu qu’en développant un état d’esprit en paix et reconnaissant, il est possible de voir de nombreux aspects de notre vie d’une autre manière.

 

Je te remercie d’avoir lu cet article ! N’hésite pas à me laisser un commentaire.

Tu as plutôt tendance à couvrir tes pieds ou à couvrir la Terre ? 😉

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