[Lecture] Essentialism – Greg Mckeown
- Oct 31, 2017
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« L’essentialisme n’est pas le moyen d’accomplir plus de choses ; c’est le moyen d’accomplir les bonnes choses. »
Voilà qui donne une bonne idée de ce qu’est l’essentialisme.
Greg Mckeown est l’auteur de ce livre. Anglais de 40 ans, il est le dirigeant de l’agence de design THIS. Il a écrit ce livre sur l’essentialisme, notion qui se rapproche beaucoup du minimalisme.
Voir clair
Quel est l’environnement dans lequel nous vivons aujourd’hui ? Un environnement rempli de distractions et d’opportunités. Il suffit d’aller sur Internet et tout un monde s’ouvre à nous. Est-ce une bonne chose ? Pas si sûr. C’est un peu comme aller faire les magasins, on veut s’acheter un nouveau jean et on se retrouve avec une multitude de jeans différents devant nos yeux. On est perdu et au final, on ressort du magasin sans rien…
Être essentialiste ce n’est pas sauter sur toutes les opportunités mais choisir celles qui comptent le plus pour nous. Comment les reconnaître ? Trois questions essentielles :
- Par quoi je me sens profondément inspiré ?
- Dans quoi je suis particulièrement doué ?
- De quoi le monde a besoin ?
Si tu arrives à trouver la réponse commune à ces trois questions, bingo ! Tu as trouvé ce qui est essentiel pour toi.
Simple non ? Oui, mais je sais que ce n’est pas facile parfois de faire ce genre d’introspection.
On aurait plutôt tendance à faire l’inverse : on cherche à se lancer dans le maximum d’opportunités différentes. Il y en aura bien une qui fonctionnera. Et puis, si tu travailles beaucoup, les résultats viendront automatiquement… Pas sûr.
Cette tendance à vouloir faire le maximum pour avoir le maximum de résultat n’est pas la bonne approche. L’auteur parle du culte de la surcharge : on a trop tendance à valoriser le fait d’être occupé, comme si c’était un signe de réussite. C’est le fait de pouvoir disposer librement de son temps sans être surchargé qui devrait être un signe de succès.
Pouvoir discerner
La vie est faite de compromis. Si on n’accepte pas cela et qu’on se borne à voir le compromis comme une mauvaise chose, il sera difficile d’avancer.
Mais comment faire un compromis qui soit juste et bénéfique pour nous ? On a besoin de temps. Il nous faut des moments où on se pause pour prendre du recul. Des moments où on regarde, où on réfléchit, où on écoute.
Et ça dans le but de pouvoir discerner et choisir au mieux. Ainsi, nos buts et objectifs seront clairs.
Quand, par contre, notre vision de notre vie n’est pas claire, les jeux sociaux prennent le dessus. On perdra notre énergie à valoriser des choses sans valeur (voiture, maison), à essayer d’être le plus populaire possible sur les réseaux sociaux (« Qui a le plus de followers ? ») ou à faire attention à notre apparence en société.
Un essentialiste a un but précis, mesurable et remplis de sens.
Les méthodes
On a vu plus haut que 3 questions essentielles peuvent nous aider à y voir plus clair.
Une fois la priorité trouvée, il faut maintenant nous donner les moyens de nos ambitions. Au boulot !
L’auteur nous partage sa méthode, celle qu’il a utilisée pour réaliser un projet qui lui tenait particulièrement à cœur : le livre qu’il a écrit.
2 éléments étaient importants : le deep-work et la discipline. Greg Mckeown consacrait du temps à son projet sans interruptions extérieures (pas de femmes, pas d’enfants, pas de téléphone, rien…). Il s’accordait bien sûr des pauses mais aucune distraction extérieure ne venait le déranger. Et ça pendant une période assez longue. Pour l’écriture de son livre, il commençait à 5 heures du matin et terminait à… 13 heures. Et ça il le faisait tous les jours. Deep-work et discipline : la clé de sa réussite.
Ensuite, dans la prise de décision, l’auteur nous fait part d’une technique très simple. Je la trouve personnellement un peu extrême mais elle a le mérite d’exister et d’être intéressante. Face à une décision, 2 choix s’offrent à nous : ‘oui’ ou ‘non’. Pour dire oui à quelque chose, notre ‘oui’ doit être un ‘oui’ convaincu à 100%. Au moindre doute, le ‘oui’ n’est pas admis. De cette manière, on s’engagera uniquement dans les choses en lesquelles on éprouve un enthousiasme sans faille. Je ne doute pas du fait que cela allégera considérablement notre emploi du temps…
On est nombreux à dire ‘oui’ pour faire plaisir. Pour ne pas contrarier, pour plaire. Par faiblesse parfois aussi. Mais dire ‘oui’ à tout revient à dire ‘non’ à ce qui compte vraiment pour nous. Au début, il n’est pas facile de dire ‘non’. Mais selon l’auteur, passé la déception du début, le fait de dire ‘non’ fait naître un certain respect chez notre interlocuteur. Les gens qui nous côtoient comprennent alors nos priorités ainsi que la valeur que l’on donne à notre temps. C’est un signe de rigueur mais aussi de conviction.
À lire d’urgence
Je termine ici même si il y a encore tellement à dire. J’ai trouvé ce livre passionnant. L’essentialisme est la vision que j’ai du minimalisme : un désencombrement de toute sa vie pour en tirer l’essentiel. Cela peut apporter tellement. Et l’auteur le dit lui même : « L’essentialisme n’est pas juste à propos du succès, c’est un moyen de vivre une vie qui a du sens et un but ». Je t’incite vivement à le lire. Il est en anglais mais cela reste très accessible.
Si tu ne te donnes pas des priorités dans la vie, quelqu’un d’autre le fera. (Greg Mckeown)
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Les habitudes MINIMALISTES pour ATTEINDRE SES OBJECTIFS
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Je ne connaissais pas du tout le mot essentialisme, même si je vois bien de quoi il s’agit c’est un terme que je découvre. Merci pour cette découverte!